J’ai commencé mon parcours professionnel dans le commerce, avant de rejoindre la grande distribution en 1993 que j’ai quittée dix ans après, car ce modèle de travail ne me convenait plus. A 40 ans je voulais faire un métier qui me plaisait. Depuis ma plus tendre enfance, pour des raisons familiales, j’ai été sensible à la question du vieillissement à domicile et à l’accompagnement des personnes âgées. C’est naturellement que j’ai intégré l’ADAR après un test peu concluant en EHPAD. Je trouve qu’on a plus de temps pour répondre à ce que veut l’usager (discuter, être rassuré, être écouté…) lorsqu’on est à son domicile plutôt qu’en structure. Mon conseil : garder la hauteur professionnelle, savoir où s’arrête mon rôle et mettre les limites sans culpabiliser. Les formations aident beaucoup à cela. »